J’ai passé ces dernières années à expliquer tant à mes patients qu’aux stagiaires qui participaient à mes séminaires, que pour changer leur vie, pour améliorer leur condition au quotidien, diminuer leurs problèmes de santé, optimiser leur performance de vie, ils ne devaient pas chercher à changer ce qu’il y a autour d’eux. Mais que ce changement devait commencer par eux !
L’être humain est extraordinaire.
Avez-vous remarqué que lorsque tout va bien, nous en prenons volontiers la responsabilité.
Exemple: Cela fait huit ans que je n’ai pas eu d’accidents de voiture,
… c’est parce que je suis un BON conducteur !
Par contre, dès que quelque chose dérape dans notre vie, c’est TOUJOURS la faute de quelqu’un d’autre, d’autre chose, du système, de la société, des autres, etc …
Exemple: Si j’ai un accident de voiture en percutant l’arrière du véhicule qui est devant moi, c’est parce qu’IL a freiné !
Jamais il ne me viendrait spontanément à l’idée que peut être roulais-je trop près de lui !!!
Bref, quand plus rien ne va, ce n’est plus nous, ce sont les autres !
C’est ce que l’on appelle la déresponsabilisation !
Il en est de même pour notre santé.
J’anime régulièrement des séminaires sur la santé au travail et la prévention des Troubles Musculo Squelettiques (que l’on appelle les T.M.S et qui sont la plupart des pathologies « du travail ») et les textes officiels de la médecine du travail tout comme les salariés et les « actifs », ont coutume de dire que lorsque l’on se fait mal au travail, c’est « à cause » du geste, de la pénibilité, des contraintes physiques (ou émotionnelles).
La répétition des gestes, une mauvaise ergonomie, des postes de travail mal adaptés, une pression trop forte, du stress, ….
Bref, autant de contraintes qui SERAIENT responsables de notre mal-être.
Tout comme les personnes qui viennent consulter en cabinet d’Ostéopathie ou médical parce qu’elles ont des douleurs A CAUSE d’un matelas trop dur, ou trop mou, A CAUSE d’un coup de froid sur le cou, A CAUSE d’un oreiller trop plat, ou A CAUSE de bien d’autres raisons encore.
L’être humain ira toujours chercher un responsable à son mal-être à l’extérieur de lui !
Peut-être cela le rassure t’il ?
Et pourtant, combien y a t’il de personnes qui ne travaillent pas et qui pourtant souffrent de tendinites, de lumbagos, de hernies discales, et autres discopathies ?
Selon des études réalisées, plus de 80 % des pathologies dites « de civilisation », qu’elles soient physiques ou de l’esprit, sont dues à une seule chose …. NOS MODES ALIMENTAIRES !
Il est fondamental, VITAL, de prendre conscience que si nous nous maltraitions moins d’un point de vue alimentaire, peut être souffririons nous moins de tous ces maux contemporains.
Lorsque je fais mes séminaires, bien sûr je parle de ces contraintes mécaniques, physiques, ergonomiques ou émotionnelles qui favorisent les pathologies. Mais j’explique aussi aux stagiaires que leur capacité d’adaptation est fondamentale et que si leur corps est respecté, bien traité, les mêmes contraintes seront beaucoup moins difficiles à supporter.
Lorsque l’on regarde un peu dans d’autres pays tels qu’en Asie ou en Afrique, on observera que des métiers physiques, difficiles, il y en a autant (voire plus) que chez nous et souvent dans des conditions bien plus éprouvantes.
Pourtant, il y a bien moins de tendinites, de lumbagos, de hernies discales, d’arthrose que chez nous (33% de personnes en Europe souffre de déminéralisation contre 0,4 % en Asie).
Leur mode alimentaire y est pour beaucoup !
Si nous voulons respecter notre corps, nous devons respecter les CINQ PILIERS de l’alimentation qui feront que nous sommes en bonne santé … ou pas !
Ces CINQ LEVIERS qui nous permettront de passer les années qui viennent dans de bonnes conditions … ou pas !
Ces CINQ RÈGLES qui nous permettront d’être bien dans notre corps et dans notre tête … ou pas !
Ces cinq piliers que nous décrirons prochainement dans des articles qui leur seront dédiés sont:
- Le respect des apports hydriques de nos aliments. Vous verrez en effet que même si vous buvez normalement, une carence hydrique par une alimentation pauvre en eau vous amènera inéluctablement vers une déshydratation avec tout ce que cela engendre et dont vous n’avez pas conscience.
(Voir l’article ICI) - La diminution des apports toxiniques de nos aliments (entre autres). Vous vous rendrez compte dans cet article que les raideurs musculaires et articulaires, le stress tissulaire, n’arrivent pas « par hasard ». Nos modes de vie alimentaires industrialisées, notre quête de facilité et de rapidité (tout va de plus en plus vite même notre alimentation) sont directement responsables de nos tensions, de nos douleurs et de notre mal être.
(Voir l’article ICI) - Le respect de notre équilibre Acido-basique (Notion de PH). Comme toute structure vivante sur la planète, nos cellules baignent dans un milieu qui est régit par cet équilibre Acido-basique. Le non-respect de celui-ci sera directement responsable des pathologies, inflammations, troubles métaboliques et autres désagréments, bref de ce stress cellulaire qui « pourrit » notre vie au quotidien.
(Voir l’article ICI) - La prise en compte de l’impact de l’Index Glycémique de nos aliments. Beaucoup parmi nous n’ont pas conscience de l’impact qu’ont nos aliments sur notre métabolisme et qu’outre les problèmes de poids, cela peut engendrer un stress tissulaire et cellulaire pouvant entrainer de nombreux cancers ou infarctus qui pourraient être évités si nous y attachions plus d’importance. Sans compter l’impact sur nos émotions fondamental dans notre travail en développement personnel. Vous découvrirez dans l’article à ce sujet que ce n’est pas tant ce que nous mangeons qui est important, mais que nous devons attacher de l’importance aussi à COMMENT nous le mangeons.
(Voir l’article ICI) - L’attention que nous porterons à ne pas associer certains aliments qui ne sont pas fait pour être assimilés ensemble. Beaucoup de personnes se réveillent par exemple vers 2h ou 3h du matin avec beaucoup de difficultés à se rendormir et d’autres ont beaucoup de mal à récupérer au fil des jours, malgré leur quota de 8 heures de sommeil. Vous comprendrez dans cet article pourquoi ! Comment nous pouvons très facilement remédier à cela en apportant une attention particulière au choix de nos aliments.
(Voir l’article ICI)
« Que notre aliment soit notre remède. » Hippocrate (400 ans avant J.C).
Nous passons une grande partie de notre vie à maltraiter notre corps en lui donnant notamment une alimentation qui n’est pas adaptée ET nous passons l’autre partie de cette vie à nous plaindre de ces maux qui découlent de cette maltraitance et que nous avons nous-même généré.
Que d’énergie dépensée pour rien !
Si nous prenions conscience de la PUISSANCE de la physiologie, nous agirions différemment.
Nous savons que nos émotions ont un impact sur notre physiologie (qui n’a jamais eu « la boule au ventre » lors d’un premier rendez-vous amoureux ?), mais il est urgent de prendre conscience que l’inverse est réciproque.
Notre état physique, notre physiologie impacte tout autant notre mental ET nos émotions.
L’intestin grêle (Le second cerveau) est le siège de nos émotions et si nous passons une partie de notre vie à le maltraiter, ne nous étonnons pas de passer l’autre moitié à le regretter.
Alors, … avec gratitude, décidons de changer nos modes alimentaires et de respecter ces CINQ PILIERS !
Bonjour,
Dans un webinaire vous dites que pour éliminer les pesticides vous mettez les légumes 40 mn dans l’eau, or le phénomène osmotique fait que les molécules vont du milieu le moins concentré vers le milieu le plus concentré dans ce cas c’est l’eau qui est le milieu le moins concentré, donc c’est elle qui « pénètre » le légume et non les pesticides qui sortent ? Je ne comprends donc pas.
J’avais une autre question, pour que l’eau hydrate le corps il faut des aliments avec des fibres comme les légumes. Déjà je ne comprends pas le processus.
Si on met des fibres dans un verre d’eau comme du psyllium est ce que ça revient au même que quand on mange un légume.
Merci pour vos réponses
Cdlt
Isabelle
Bonsoir Isabelle,
Pour répondre à votre interrogation, les pesticides sont attirés par le milieu à plus forte concentration en EAU.
De fait, si on les fait tremper (les fruits), la plus forte concentration en EAU se trouve à l’extérieur du fruit (puisqu’ils trempent dans de l’eau) et donc les pesticides sortent.
Concernant le psyllium, cela n’a rien à voir. Il s’agit d’une substance qui avec l’eau se transforme en gel dans l’intestin et augmente le poids des selles pour en favoriser le transit. Cela agit comme un laxatif. Cela n’a aucunement le même effet qu’un fruit riche en eau et en fibres.
Belle soirée.