Notre capacité d’adaptation, la clé de voûte de notre être.

De par mes formations initiales de Kinésithérapeute et d’Ostéopathe, j’étais initialement très orienté vers l’aspect « mécanique » de notre corps.

Les « hasards » de la vie m’ont fait peu à peu prendre conscience que cet aspect mécanique n’était qu’une petite partie de notre construction. La partie visible de l’iceberg.

Je me suis au fil de mes propres expériences, posé bon nombre de questions, notamment deux qui ont transformé ma vie et la vision que j’ai de celle-ci.

1- Comment se fait-il que dans certains pays comme en Asie ou en Afrique, les gens travaillent beaucoup plus que nous, souvent dans des conditions bien plus difficiles, vivent des choses beaucoup plus douloureuses que nous et cependant souffrent de beaucoup moins de maux qui nous polluent la vie et qui sont monnaie courante dans nos mondes occidentalisés ?

2- Comment se fait-il que notre monde « civilisé », autant de personnes souffrent de maux du corps et surtout de l’esprit alors que nos modes de vies sont plus doux et que l’on a tout pour pouvoir faire un travail sur soi ?

En tant que formateur spécialisé dans la santé au travail, ces questions m’ont longtemps perturbé.

Jusqu’au jour où je compris que ce n’était pas tant le geste, la posture, le poids ou même le stress qui nous déclenchaient tout cela (même si bien sûr ils y contribuent), mais que la réelle cause était notre Capacité d’adaptation.

Mais de quoi s’agit il ???

Tout simplement de la capacité que nous avons toutes et tous de nous adapter aux contraintes extérieures, quelles qu’elles soient, d’ordre physique, posturales et surtout émotionnelles.

Nous sommes 7 milliards à vivre sur cette planète et avons tous des vécus traumatiques, médicaux, chirurgicaux, émotionnels, alimentaires, différents. Il n’existe pas 2 personnes sur cette planète identique et ayant vécu les mêmes choses !

De par ce fait, pour un même événement, une même contrainte, les personnes peuvent le vivre et s’y adapter de façons très différentes.

 

« L’important dans la vie n’est pas tant ce que nous vivons,
 mais la capacité que nous avons de nous y adapter
 et donc la vision que nous en avons. »

Prenons pour exemple dix randonneurs qui partent pour une marche de trois heures. Ils sont presque arrivés et doivent traverser un pont au-dessus d’une rivière. Le pont étant détruit, ils décident de mettre une planche pour passer dessus, mais comme le terrain est bosselé, la planche est bancale.

Qu’à cela ne tienne, ils passent dessus. Les neufs premiers sont déséquilibrés et se rattrapent à grands coups de reins et de mouvements de bras ce qui leur permet de passer. Le dixième quant à lui passe et comme les autres, est déséquilibré. Mais au moment où il se contorsionne pour s’équilibrer, il se fait un violent lumbago. Aidé par ses amis pour traverser, il jure contre la planche qui lui a généré ce lumbago. A l’exception près que la planche a bougé pour tout le monde de la même façon. La différence vient du fait qu’il n’avait pas la capacité de s’y adapter et que ses muscles se sont contactés créant le lumbago.

Imaginons un autre exemple, vous arrivez à un péage en voiture assez pressé et choisissez la file la moins encombrée. Il y a juste une voiture avant vous. L’aubaine !!!  Heureux, vous vous y engagez … et tombez sur le seul conducteur qui ne trouve pas sa monnaie. Puis quand enfin il la trouve, les pièces lui échappent des doigts et tombent par terre. Il essaye d’ouvrir la portière mais n’y arrive pas car il est trop serré à gauche.

Bref, vous connaissez le scénario car vous l’avez certainement déjà vécu.

Nous nous trouvons là face à deux types de réactions.

Il y a ceux qui sourient, soufflent un coup et attendent patiemment et surtout, dans 95 pour cent des cas, il y a ceux qui commencent à pester, klaxonnent, voire baissent leur vitre pour verbaliser bien haut leurs bienveillantes pensées.

Nous n’avons donc pas tous la même capacité à nous adapter à ces contraintes qui peuvent être comme celle-ci d’ordre émotionnelles. Nous nous adaptons tous comme nous le pouvons !

Et bien cette fameuse capacité, qu’elle soit posturale ou surtout émotionnelle, est liée à ce que nous appelons nos trois premiers besoins fondamentaux.

Mais de quoi notre corps a t’il besoin prioritairement pour vivre ?

Tout simplement de respirer, de s’hydrater et de s’alimenter.

Ces trois premiers besoins détermineront un autre, celui de dormir, ou plutôt, celui de récupération.

Certaines personnes ont besoin de 3 heures de sommeil pour récupérer alors que d’autres nécessiteront 8 heures. D’autres enfin malgré 8 heures de sommeil ne récupéreront pas et seront de plus en plus fatiguées.

En bref, nous savons maintenant que lorsque nos trois premiers besoins sont bien respectés (voire quand il n’y en a qu’un de perturbé), notre capacité de récupération par le sommeil est notre capacité d’adaptation sont grandes. Par contre, si nous ne respectons pas au moins 2 de ces besoins fondamentaux, nous commençons à avoir des difficultés à nous adapter et à récupérer.

Nous devons savoir que dans notre monde occidental, presque quatre-vingt-dix pour cent de la population n’a pas 1, ni 2, mais les 3 premiers besoins fondamentaux de perturbés.

Quatre-vingt-dix pour cent d’entre nous respirons mal, nous hydratons mal et nous alimentons mal, et très souvent en étant persuadés de bien faire.

C’est la raison pour laquelle autant de gens sont en souffrance physique et en mal-être émotionnel (nous savons que la France est leader dans la consommation de médicaments et d’antidépresseurs).

Imaginez que nous comparions notre corps à une Ferrari. Cette si belle machine est comme nous. Parfaite mais extrêmement fragile.

Si je commence à lui donner du diesel (mauvaise alimentation), que je lui donne une huile premier prix de supermarché (mauvaise hydratation) et que je lui change les filtres à air tous les deux ans (mauvaise respiration), il y a fort à parier que ma superbe Ferrari fasse des pannes puis que le moteur se serre.

Il en est de même pour notre corps, à la différence près que chez nous les pannes seront des pathologies (tendinites, arthrose, ulcères à l’estomac, états dépressifs, voire infarctus ou cancers) et que lorsque notre moteur à nous se serre, contrairement à la Ferrari, nous ne pouvons pas le changer.

Il est donc fondamental de prendre conscience que si nous désirons vivre bien, longtemps et heureux, si nous désirons avoir la capacité de changer, si nous souhaitons faire un travail de développement personnel, nous nous devons de prêter une attention toute particulière à notre corps et à ses besoins fondamentaux.

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2 réflexions sur « Notre capacité d’adaptation, la clé de voûte de notre être. »

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