Intestin grêle, second cerveau et émotions.

Dieu, l’Univers, la Nature, … donnons lui le nom que nous voudrons lui donner selon nos croyances, à conçu la terre, la flore, la faune et notamment les mammifères dons nous faisons partie. Il a, dans un souci d’équilibre, conçu les animaux carnivores (chiens, tigres, lions, …) avec un intestin très court et acide (pH de 6,5) afin de leur permettre de digérer les viandes, mais il nous a conçu nous autres humains, tout comme les herbivores, avec un intestin long de six mètres environ et alcalin (pH de 7,4), ce dernier ayant un rôle fondamental dans la gestion de nos émotions. C’est lui, que les scientifiques du monde entier appellerons le SECOND CERVEAU (car il est entre autre l’organe le plus innervé du corps après le cerveau avec plus de 200 millions de neurones).

Afin de pouvoir faire rentrer un tube de six mètres de long et de quelques centimètres de diamètre dans notre abdomen, il a fallu le plier sur lui-même, le replier et le replier encore jusqu’à faire un très grand nombre de plicatures que nous appelons les anses intestinales. Si cela n’avait pas été le cas, les critères de beauté auraient été très différents et nous aurions tous fait au moins sept mètres cinquante de haut avec une taille très fine !!! Bref, nous avons donc là un tuyau complètement replié sur lui-même et compacté dans un espace restreint qu’est notre abdomen.

Nous comprenons donc aisément que le mouvement du diaphragme, le muscle de la respiration, qui descend et qui monte, aura forcément un impact sur notre intestin grêle sous jacent.
Lorsque nous inspirons, en descendant il viendra compresser les anses qui se fermeront et ces dernières se rouvriront lors de l’expiration quand il remontera.
Ce dont peu de personnes ont conscience, c’est que lors de son passage le long de l’intestin, le bol alimentaire sera ralenti lorsque vous inspirerez, que votre diaphragme descendra et viendra compresser les anses, puis, sur l’expiration, lorsqu’il remontera, que la pression sur les anses diminuera et qu’elles se ré ouvriront, le bol alimentaire pourra passer plus rapidement.
C’est ainsi que la nature, Dieu ou l’Univers nous à conçu. Avec des anses intestinales qui s’ouvrent et se referment au bon gré des mouvements du diaphragme et de notre respiration.

Si nous passons notre vie à rentrer notre ventre pour le « paraître » ou si nous respirons en permanence avec une respiration inversée « paradoxale » comme 95% des Français, nous générerons un ralentissement du transit qui fera fermenter notre bol alimentaire et créera des « gaz intestinaux ». Pour peu que notre alimentation soit riche en protéine animale, ces gaz seront riches en hydrogène. Cet hydrogène aura pour sa part un impact désastreux sur notre physiologie intestinale.

En effet, nous avons dans notre intestin des milliards de bactéries. C’est ce que nous appelons communément la Flore bactérienne intestinale. Les scientifiques appellent cela le « Microbiote intestinal ».
Ce microbiote est composé de dix fois plus de bactéries que notre corps ne contient de cellules, soit cent mille milliards.
– Il assure les fonctions essentielles de son hôte (notre organisme) qui l’héberge.
– Il contribue à transformer nos aliments en nutriments et en énergie et participe à la maturation de notre système immunitaire.
– Il participe aussi à la fabrication de nos neurotransmetteurs, notamment la Sérotonine (appelée hormone du bonheur).

Mais ces bactéries ont aussi un rôle fondamental, vital pour notre équilibre, celui de « nettoyeuses » de l’intestin grêle. Lorsque notre bol alimentaire dégradé transite, il a tendance à laisser sur son passage des dépôts le long des parois et nos bactéries ont, entre autres, le rôle de nettoyer ces parois afin que les échanges puissent toujours se faire au travers de celles-ci et que notre organisme, par le biais du sang digestif (sang Portal), puisse récupérer tous les oligo-éléments, minéraux, vitamines et autres nutriments dont il a besoin.
Si cette flore est décimée, les dépôts et résidus alimentaires encrasseront les parois, deviendront de plus en plus importants et auront tendance à diminuer la « lumière » de l’intestin (son diamètre) empêchant tout échange et toute assimilation de nutriments, vitamines et minéraux.

De nombreuses études ont démontrées le rôle fondamental de notre flore bactérienne dans notre équilibre neuro-émotionnel et notamment dans la mise en place de pathologies dépressives (de la petite déprime à la grosse dépression nerveuse).
Le Professeur Collins de l’Université Mac Master d’Hamilton (Canada) et son équipe ont mis en avant qu’il existait un « axe » intestin/cerveau bidirectionnel. On sait que l’activité du cerveau permet de modifier les activités motrices, sensitives et sécrétoires du tube digestif (qui n’a jamais connu lors du stress d’un premier rendez-vous amoureux cette sensation de boule au ventre ?) mais ce que l’on connaît moins, c’est la capacité qu’a notre intestin d’exercer une action sur nos fonctions cérébrales.
L’équipe du Professeur Collins a conduit des expérimentations qui ont prouvées que lorsque l’on transplantait le microbiote intestinal de souris anxieuses, timides vers des souris téméraires, agressives et vice-versa, on modifiait les caractères et les tempéraments des groupes de souris.

La reconnaissance de cet axe bidirectionnel intestin/cerveau à permit de comprendre pourquoi quatre vingt cinq pour cent des personnes souffrant du Syndrome de l’intestin irritable (SII) souffre également de pathologies psychiatriques. Certains chercheurs vont même jusqu’à affirmer que cent pour cent des pathologies dépressives, de la petite déprime à la grosse dépression nerveuse viendraient de notre intestin encombré.

Nous devons prendre conscience que notre flore intestinale, outre le fait de représenter plus de soixante pour cent de notre système immunitaire est aussi à l’origine de la création de nos neurotransmetteurs, notamment la Sérotonine. Cela démontre l’importance de notre santé intestinale dans l’équilibre neuro-émotionnel du cerveau. Plus vous ferez souffrir votre intestin, plus vous risquerez d’être dans un état de stress et subirez des états dépressif de toutes sortes.

Il existe un florilège de personnes désireuses d’aller mieux. Pour Cela elles suivent des psychothérapies depuis des années ou encore auront leur bibliothèque remplie d’ouvrages traitant de développement personnel. Beaucoup réussiront à faire un travail extraordinaire sur elles-mêmes. Cependant, malgré cela, un bon nombre aura cette désagréable sensation de ne pas y arriver et de ne pas réussir à dépasser un cap.
Elles essaieront de comprendre par d’autres approches somato-émotionnelles le POURQUOI mais n’auront absolument pas conscience que cela puisse provenir tout simplement d’un intestin grêle encrassé, ne permettant plus l’absorption de tous les nutriments nécessaire à cet équilibre somato-émotionnel et en déficit de sérotonine.

Malheureusement, la grande majorité d’entre nous est ancrée dans une respiration inversée thoracique accompagnée d’un gainage ventral quasi permanent générant donc une pression quasi-permanente sur nos anses intestinales et leurs hôtes, ces bactéries vitales. Nous comprenons donc qu’il est vital de prendre rapidement conscience de ce qu’est une bonne respiration et de changer l’image motrice qu’a notre cerveau de cette respiration.
Nous devons en quelque sorte reprogrammer notre disque dur.

Cependant, une bonne respiration ne suffit pas, malheureusement, à restaurer ou à maintenir un bon équilibre de ce microbiote. Lorsque nous mangeons fruits et légumes, nous absorbons pour beaucoup d’entre nous qui ne les épluchent pas ou ne les lavent pas suffisamment, un grand nombre de pesticides. Or ceux-ci ont pour rôle à l’extérieur, dans nos champs et nos jardins de tuer les bactéries. Et bien devinez ce qu’ils font lorsque nous les absorbons, …… ils tuent les bactéries. Ainsi, juste en avalant ces aliments chargés en pesticides, des aliments acidifiants (comme nous en avons parlé dans l’article sur l’équilibre Acido-basique) ou issus de l’alimentation industrialisée, nous contribuons tous seuls, comme des grands, à détruire notre flore bactérienne intestinale.

C’est la raison pour laquelle les scientifiques conseillent maintenant une chose que les naturopathes et autres homéopathes prônent depuis de nombreuses années, à savoir que le plus beau cadeau qu’il vous est donné de faire à votre corps si vous souhaitez le voir en bonne santé est de lui donner régulièrement des PROBIOTIQUES.
Les probiotiques (du Grec : « pour la vie ») sont des suppléments alimentaires microbiens vivants issus de ferments lactiques (lactobacillus rhamnosus, bifidobacterium lactis, …) qui permettent l’amélioration de notre équilibre intestinal.

Dans une de ses déclarations en 2001, l’Office Mondiale de la Santé (O.M.S) a affirmé qu’ils jouaient un rôle bienfaiteur fondamental pour autant qu’ils soient consommés en quantité suffisante. Sans ce geste, nous sommes loin d’être en harmonie avec nous même, très loin de nous respecter et loin d’être en bonne santé.

Il est fortement conseillé de faire régulièrement (tous les trois mois environ) une cure de dix à quinze jours de probiotiques car nous passerons les deux mois et demi restant à agresser notre flore et à la détruire par la vie que nous avons tous et toutes au quotidien.
Le problème est qu’une fois ingérées, nos bactéries doivent affronter l’acidité de nos sucs gastriques et pour cela, afin qu’un grand nombre de celles-ci arrivent jusqu’à notre Iléon (la troisième partie de notre intestin), il est conseillé de prendre vos probiotiques sous forme de gélules car elles sont conçues par les laboratoires pour être gastro résistantes.

Bon nombre d’entre nous ne supportons pas que l’intérieur de nos voitures puisse être sale mais seront capable de manger n’importe quoi et de maltraiter notre intestin grêle. Or ce tube digestif souffre de ce manque d’attention, de ce manque d’hygiène et par ce fait nous le fait payer directement par des pathologies récurrentes, parfois anodines, souvent importantes et nous sommes pour la plupart inconscients que notre principal système de défense est en danger, que nous nous donnons bonne conscience en faisant du sport et en avalant des compléments alimentaires pour bon nombre inopérants.
Ainsi, tout comme ces neuropsychiatres, je vous conseillerais de prendre soin de votre intestin, de le chouchouter, d’y porter toute l’attention possible de par bien sûr votre alimentation, mais surtout en lui apportant tout ce qui lui est nécessaire pour un fonctionnement optimal.

Vous désirez avoir les outils de façon à mieux gérer vos émotions, alors prêtez une attention toute particulière à votre intestin grêle.

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4 réflexions sur « Intestin grêle, second cerveau et émotions. »

  1. Bonjour,

    vous parlez de l’encrassement des parois intestinales qui pose un soucis d’échange via le sang digestif.
    Est ce que la prise de minéraux alcalinisants permet d’aider suffisamment ou préconisez vous par exemple des purges ( huile de ricin ? ) afin de « décaper » l’intestin et puis la prise des minéraux et de probiotiques ? en plus de la diminution des protéines animales.

    Pouvez vous guider un mauvais soigneur d’intestin comme moi svp 🙂

    Merci

    1. Bonjour,

      La prise de minéraux alcalinisants permet surtout d’éviter la mise en place de systèmes tampons qui viendraient nous déminéraliser et de garder un pH intestinal légèrement alcalin, nécéssaire pour notre microbiote.
      Pour nettoyer l’encrassement de la paroi, rien ne vaut la prise de probiotiques de bonne qualité (demandez conseil auprès de votre pharmacien).

      Belle journée à vous

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