S’il est un aliment qui fait parler de lui, c’est bien le lait de vache.
Notre « meilleur ami pour la vie ».
C’est ce que pensent donc environ 1,4 milliard de personnes (soit vingt pour cent de la population terrestre), grands consommateurs devant l’éternel et persuadés que tous les humains consomment cet « or blanc ».
Cependant il est surprenant de constater que quatre vingt pour cent de la population terrestre n’en consomme pas et ne s’en porte pas plus mal pour autant. Je dirais même mieux, certaines pathologies telles que l’arthrose, la déminéralisation, certains cancers tels que les cancers du sein n’existent quasiment pas dans les pays non-consommateurs.
Vraies fausses croyances.
Si nous écoutons certains spécialistes, en ne consommant pas de produits laitiers, nous nous condamnons aux affres de l’ostéoporose, de la déminéralisation et de la souffrance après 50 ans. Or, toutes les études réalisées par des experts indépendants tels que le professeur Willet, chef du service de nutrition de la faculté de Harvard aux Etats-Unis, nous prouvent que non seulement cela n’a pas d’impact, voire que les produits laitiers comme bon nombre de protéines animales sont de puissants déminéralisants. Je vous invite à ce sujet à relire mon article sur « Le lait, croyances et vérités ».
Nous nous rendrons compte que notre source d’approvisionnement en Calcium n’est pas tant dépendante de notre consommation en produits laitiers mais surtout de celle de végétaux contenant pour bon nombre plus de calcium qui sera surtout beaucoup mieux absorbé (80% pour les végétaux contre 25% pour les produits laitiers).
Cela expliquerait pourquoi les Asiatiques qui ne consomment AUCUN produit laitier sont à moins de 0,4 % de déminéralisation après cinquante ans alors que dans nos mondes occidentalisés, nous frôlons les 50 %.
Un problème pluriel.
Cependant, le problème du lait est pluriel…
J’ai pour ma part souffert jusqu’à l’âge de 30 ans d’asthme et de dermatite eczémateuse qui m’obligeaient au quotidien à être sous ventoline et corticothérapie. Je devais, d’après tous les spécialistes de l’Hôpital Laennec à Paris et de l’Hôpital de la Timone à Marseille, me satisfaire de mes traitements qui me soulageaient. Il m’aura fallu attendre (après 13 années de contraintes et de souffrances) qu’un médecin généraliste me conseille en 1993 d’arrêter de consommer ce lait qui était omniprésent dans ma vie pour que TOUS mes symptômes disparaissent au bout de quelques jours. C’est à partir de ce moment que j’ai commencé à m’y intéresser et à prendre conscience que cet aliment n’était pas forcément notre meilleur ami pour la vie. Bien au contraire.
L’espèce humaine, nous le savons, est la seule espèce mammifère à consommer du lait après l’âge de sevrage qui chez nous se situe vers l’âge de trois ans et demi. Même les chiens et les chats à qui nous nous évertuons à donner du lait ne devraient pas en consommer. TOUS les vétérinaires vous conseilleront de ne JAMAIS donner du lait à boire à votre animal de compagnie.
Et pourtant, non seulement nous continuons à en consommer, mais en plus dans des quantités astronomiques. Du lait, des yaourts en grande quantité (regardons dans les frigidaires et les caddies de supermarchés), du fromage qui soit dit en passant pour plus de 80 % est devenu industrialisé, chimique et qui n’a plus de fromage que le nom (privilégiez les appellation A.O.C), des crèmes, et enfin toutes sortes de produits en contenant (gâteaux, biscuits, crêpes, pâtisseries, …).
Bref, le lait est OMNIPRÉSENT dans notre quotidien, pour notre plus grand malheur car pour bon nombre nous ne possédons plus, ou pas assez, d’enzyme (la lactase) nous permettant d’assimiler le lait. D’autant plus, celui d’une autre espèce animale.
Malheureusement, bon nombre de personnes est persuadé qu’il est nécessaire d’en consommer pour être en bonne santé.
Le Lait et ses effets !
Le problème, pour le Professeur Joyeux (ancien grand patron du service de cancérologie du CHU de Montpellier) et pour bon nombre de chercheurs, est que les produits laitiers ont un impact sur notre physiologie.
Tout d’abord, comme toute protéine animale, ils sont des acidifiants majeurs de notre milieu cellulaire. Ils génèrent une Acidose (voir l’équilibre Acido-basique) qui aura pour conséquence directe de générer un inflammation cellulaire généralisée favorisant les pathologies inflammatoires (tendinites, sinusites, otites, colites, bronchites, … sans oublier Mesdames la Cellulite !).
Bon nombre d’écrits dans de nombreuses revues scientifiques établissent le lien direct qu’il y a entre ces pathologies inflammatoires et la consommation de lait et mettent en avant la rémission quasi-totale des symptômes dès la suppression des produits laitiers.
De plus, comme le dit haut et fort le Professeur Joyeux, le lait de vache contient trois facteurs de croissance qui ne sont pas du tout adaptés à l’être humain (l’Insulin Growth Factor, l’Epidermal Growth Factor et le Transforming Growth Factor). Ces derniers ont pour mission de faire passer un petit veau de 40 kilos à près de 400 kilos en un an à peine (si vous souhaitez comparer, les humains passent de 3 kilos à 60 kilos en 18 ans en moyenne). Il n’est de fait pas étonnant de constater que nous retrouvions des problèmes d’obésité principalement dans les pays gros consommateurs de produits laitiers.
Je suis pour ma part très étonné d’observer que bon nombre de personnes font encore de nos jours des régimes pour maigrir avec une grosse quantité de produits laitiers !!!
Et lorsque l’on connait l’impact de cette obésité sur les pronostics vitaux des personnes touchées, nous pouvons raisonnablement nous poser des questions.
Ces facteurs de croissances seraient aussi un des vecteurs d’altération de notre Intestin Grêle (notre second cerveau).
Nous le savons au travers du Pr Joyeux, Ces facteurs de croissance sont à l’origine d’une perméabilité intestinale qui aurait pour les scientifiques un impact majeur sur notre santé, sur les phénomènes arthrosiques, et sur la mise en place de certains cancers (notamment du sein).
Enfin, le Lait est un des aliments créant le plus de dégradation hydrogénée dans notre intestin. Or celle-ci participera grandement à détruire notre microbiote intestinal (flore bactérienne), générant une porosité intestinale. Or nous connaissons tous maintenant l’impact de notre intestin et de notre microbiote sur notre être et sur nos émotions.
Nous nous rendons compte que nous ne devons pas toujours croire ce que l’on s’évertue à vouloir nous faire croire. Comme le mettait en avant un excellent reportage d’investigation de France Télévision (intitulé « Le grand méchant lait ») que vous pourrez retrouver sur Youtube (en tapant le nom du reportage), même l’AFSA et l’INRA qui pourtant sont les premières à nous conseiller la consommation de produits laitiers ne seraient pas tout à fait neutres (je vous invite à regarder ce reportage).
Alors, fions nous à la pratique de la grande majorité de l’humanité, observons en toute objectivité, et sans à priori, faisons nous notre propre opinion sans nous laisser manipuler par les publicité, les médias et autres publicitaires qui n’ont qu’un seul objectif, nous faire consommer les quelques 24 milliards de litre de production annuelle.
Encore une fois, il n’y a qu’un seul endroit où nous sommes obligés de vivre … notre corps !
Alors, faisons en sorte d’en prendre soin et … Changeons !
Qu’en est-il du kéfir de lait ? À éviter, ok, ou bon ?
Bonjour Maryse,
Le kéfir de lait est chargé aussi de probiotiques. Par contre on peu aussi le faire à base de lait de chèvre, de brebis, voire de laits végétaux (ce que personnellement je privilégierais pour éviter les facteurs de croissance (IGF1) du lait de vache responsable souvent d’une perméabilité intestinale). De plus, ne pas oublier que les laits animaux sont les aliments générants le plus de gaz hydrogénés dans notre intestin.
Par contre, avantage aux probiotiques classiques, on peut facilement doser la quantité ingérée, ce que l’on ne peut pas faire en buvant du kéfir de lait.
J’espère avoir répondu à votre question 🙂