Des Milliers de personnes à travers le monde sont dans une quête perpétuelle de performance, qu’elle soit sportive, intellectuelle ou tout simplement de vie.
Leur but étant l’optimisation de leur potentiel et pour y arriver elles multiplieront les stages, les formations, les conférences, elles liront d’innombrables ouvrages en développement personnel. Les entreprises quant à elles dépenseront des milliards à travers la planète afin que leurs cadres soient au top de leur performance tout prenant de plus en plus conscience que cela passe inéluctablement par le mieux-être de leurs salariés.
De nombreux Coaches et Consultants nous expliquerons quoi et comment faire pour développer notre sens du collectif, notre leadership, nous apporteront des outils pour nous permettre de nous adapter au mieux aux situations de stress, à la gestion des conflits. Bref, toutes ces techniques auront un but, l’optimisation de nos performances.
Cependant, si nous prenons l’exemple d’un groupe de vingt personnes suivant le même séminaire sur la gestion du stress et des conflits, il est surprenant de constater que toutes et tous ne réagiront pas de la même façon à cette journée de formation. La vision qu’ils en auront sera très différente d’un individu à l’autre.
Pourquoi ???
Tous simplement parce que nous sommes tous et toutes différents.
Nous sommes presque sept milliards sur la planète et avons tous des vécus émotionnels, traumatiques ou chirurgicaux différents.
Bien sûr nous réagirons en fonction des valeurs et des systèmes de croyances que nous nous sommes forgés durant notre vie, durant notre enfance, par notre éducation. Ce que nous pensons être vrai, être juste. Mais cela n’est pas tout. Si nous ne réagissons pas de la même façon à cette journée de formation, cela vient aussi du fait que nous n’avons pas la même capacité d’adaptation.
Il est important de comprendre que la manière que nous avons de gérer nos émotions, ce qui nous arrive dans la vie, ne dépend pas tant de ce que nous vivons, mais surtout de la capacité que nous avons de nous y adapter et donc de la vision que nous en avons.
Il est donc primordial de pouvoir s’adapter tant émotionnellement que physiquement à tout ce qui nous arrive.
Que nous soyons cadres, chefs d’entreprise ou sportif de haut niveau, nous passons notre vie à tenter de nous adapter à ces contraintes, mais nous ne pouvons le faire que si notre physiologie nous le permet.
Par exemple, une personne carencée en minéraux, vitamines et nutriments indispensables à notre équilibre neuro-émotionnel pourra lire tous les ouvrages sur le développement personnel, elle aura beaucoup de mal à aller de l’avant. Il est même certain que cette personne aura du mal à lire ces ouvrages.
Nous le comprenons donc, que nous soyons athlète de haut niveau en quête de victoire ou manager en quête de développement de leadership, nous nous devons de développer avant tout notre capacité d’adaptation.
La question vient donc tout naturellement,
Comment peut on augmenter notre capacité d’adaptation ?
Nous, les hommes, vivons en grande majorité dans un monde de consommation ou les médias, Internet font la loi. Nous sommes tellement conditionnés que nous croyons tout ce que l’on nous dit et faisons ce que nous pensons être bien.
Ces modes de fonctionnement qui nous ont étés dictés, ce formatage, cette « domestication » comme en parle très bien Don Miguel Ruiz dans son magnifique livre : Les quatre accords Toltèques, sont tellement puissants que nous en avons oublié les fondements même de notre construction et de notre vie ici bas. Nous en avons oublié nos besoins fondamentaux.
Mais de quoi avons-nous besoin, fondamentalement, pour vivre ?
Comme toutes les autres espèces, nous avons besoin par ordre d’importance de RESPIRER, de nous HYDRATER et de nous ALIMENTER. Tels sont nos trois besoins fondamentaux.
Bon nombre d’entre nous ont du mal à comprendre comment ces besoins, s’ils sont perturbés, impactent notre mental.
Prenons le premier besoin : la Respiration
Nous savons pertinemment que nous pouvons gérer nos émotions grâce à notre respiration et lors de nombreux séminaires de formation ou durant bon nombre de séances de Coaching, les consultants nous apprennent à le faire.
Or il se trouve que 90% d’entre nous, dans la vie de tous les jours, respirons sans nous en rendre compte de façon paradoxale (inversée) et cela impacte notre physiologie. Lorsque nous passons notre temps à inspirer en rentrant le ventre, nous générons sans même nous en rendre compte des tensions cervicales, responsables de douleurs, de sentiments de pression (« j’en ai plein le dos ») et de fatigue, une baisse de la performance et de l’attention, un encrassement de notre corps, des carences en oligoéléments, en vitamines, en minéraux indispensable notamment à notre équilibre neuro-émotionnel et une augmentation du taux de Cortisol (hormone du stress) par nos corticosurrénales.
Nous comprenons pourquoi il est vital, non pas de façon ponctuelle lors de cours de relaxation, de yoga ou de chant, mais de façon naturelle et innée comme le font les nouveaux nés, d’apprendre (ou devrions nous dire de Réapprendre) à respirer. Il s’agit de la base même de notre vie ici-bas.
Concernant le deuxième besoin : l’Hydratation.
Il n’est pas rare d’entendre les personnes dire qu’elles sont hydratées parce qu’elles boivent 1,5 litre par jour d’eau.
Il est très important de comprendre que nous pouvons énormément boire et être déshydratés tout simplement par le fait que cette eau là servira plus à drainer (nos toxines) qu’à hydrater.
Notre hydratation vient principalement de notre alimentation (aliments riches en eau tels que les fruits, les légumes et les protéines germées). Ces derniers doivent représenter 70% de notre alimentation, or 85% d’entre nous ont moins de 15% d’apports en aliments riches en eau.
Cette carence en eau qui nous touche tous au quotidien entrave grandement notre capacité d’adaptation car sans même nous en rendre compte nos disques intervertébraux se tassent, notre système ostéo articulaire se densifie et tout nous paraît beaucoup plus difficile tant physiquement que psychologiquement (on en a plein le dos !).
De plus cette carence hydrique impacte directement nos cellules qui selon l’étude réalisée par l’Institut Rockfeller et le Dr Alexis Carrel vieilliraient beaucoup plus rapidement et favoriserait l’accumulation de déchets toxiniques augmentant ainsi les risques de maladies, notamment les risques d’Infarctus du myocarde.
Enfin, notre troisième besoin : L’alimentation.
Là encore, une grande majorité d’entre nous sommes tellement dans l’action que nous en oublions les fondements alimentaires. Or comme l’indiquait le Pr David Servan Schreiber, célèbre Neuro Psychiatre ayant fait avancer l’alimentation santé à pas de géant, « il est impensable de croire que ce que nous faisons rentrer dans notre corps 3 fois par jour puisse ne pas avoir un impact sur notre santé ». Même si l’alimentation est liée pour beaucoup à la notion de plaisir, de détente, de fête, nous pouvons profiter de ces moments tout en respectant notre corps et sans pour autant nous faire du mal.
Une des premières règles à respecter est de diminuer l’apport toxinique.
Comme nous l’avons vu, il est important de bien drainer ces toxines en respirant bien et en buvant de l’eau. Cependant il est tout aussi important si l’on veut être au top de notre potentialité de limiter les entrées de toxines. Or quasiment tout ce que nous autres Occidentaux consommons (de part les aliments industrialisés) comportent des toxines. Comme le disait le Pr Joyeux, très célèbre Cancérologue, chef du service de Cancérologie du CHU de Montpellier en France, « Pour rester en bonne santé et ne pas développer de Cancer, tout ce que l’on vous dit de manger à la télévision……ne le mangez pas ! ».
Une des principale source d’apport en toxines vient des protéines animales, or si notre apport en protéines (animales et végétales) ne doit pas dépasser 30% par jour, nous nous rendons compte que chez bon nombre de personnes il est de plus de 50%. Nous comprenons aisément que si notre corps est « chargé » nous serons plus fatigués, plus tendus, moins réactifs et aurons donc plus de difficultés à aller de l’avant et à nous adapter aux situations.
La deuxième règle à respecter est celle de l’équilibre acido-basique.
Tout comme l’eau d’une piscine doit avoir un pH neutre à 7 si nous ne voulons pas qu’elle tourne en devenant acide (pH inférieur à 7), notre pH intestinal doit être alcalin (7,4) pour que notre système fonctionne. Or 85% de la population est de part une alimentation trop acidifiante en acidose avec un pH inférieur à 7. Le problème est que lorsque notre intestin est en acidose, notre système d’adaptation se dérègle, des tensions se mettent en place, les inflammations apparaissent et notre santé en pâtit.
Les aliments les plus acidifiants sont les protéines animales, les tomates, les agrumes et bon nombres d’aliments industriels.
La dernière règle est celle de l’index glycémique, à savoir l’impact que nos aliments ont sur notre glycémie (taux de sucre dans le sang).
Pourquoi ? Tout simplement parce que si cet index est trop élevé, il stimulera notre taux d’insuline qui lui-même augmentera notre taux de Cortisol, la fameuse hormone du stress. Plus vous mangez avec un index élevé, plus vous serez stressé du moins d’un point de vue tissulaire!
Or le problème n’est pas d’avoir de temps à autres des index élevés, le problème est que nous sommes pour la plupart tout le temps avec un index élevé (alcool, farines blanches, sirop de glucose présent dans tous les aliments industriels, sucreries, pâtisseries ….).
Nous prenons conscience que notre vie quotidienne est rythmée par ces 3 besoins fondamentaux et que nous fonctionnons tous selon des modèles standardisés induits par ce formatage éducatif, par cette programmation qui nous dicte comment nous devons nous alimenter (en consommant ce que les industriels fabriquent), comment nous devons respirer (en gonflant la cage thoracique pour être fort et beau), comment nous devons nous hydrater (en buvant beaucoup d’eau).
Tout cela est ancré par des systèmes de croyances qui nous sont transmis, inculqués et que nous considérons comme vrais et ainsi nous nous retrouvons à avoir des difficultés à nous épanouir soit professionnellement, soit personnellement, soit les deux. Nous recherchons ainsi au travers de stages de développement personnel, de formations et de Coaching la solution pour être au « top » de nos performances, des professionnels nous transmettent leur savoir et pour beaucoup nous lisons un nombre incalculable d’ouvrages en quête de cette performance et de ce mieux-être, mais nous en avons tout simplement oublié que cette quête commence à l’intérieur de soi et comme le disais si bien Lao-Tseu : « Celui qui en sait beaucoup sur les autres est peut-être instruit, mais celui qui se comprend lui-même est intelligent. Celui qui dirige les autres est peut-être puissant mais celui qui s’est maitrisé lui-même a encore plus de pouvoir. »
Si nous voulons changer, commençons donc par donner à notre corps la capacité de pouvoir le faire.