A l’heure de la prise de conscience dans le monde du travail que la performance des entreprises passe par l’humain (c’est indéniable et indiscutable maintenant), à une époque extraordinaire où les Neurosciences envahissent notre quotidien tant privé que professionnel, à un moment dans l’histoire de l’humanité où les process managériaux changent, où les environnements de travail s’adaptent aux hommes et femmes (et non plus l’inverse) et enfin à une période de notre vie où nous sommes dans la conscience que tout est lié et où une attention toute particulière est mise sur le Bonheur au et dans le travail, sur le Bien-être, sur la Responsabilité Sociétale de toute entreprise, nous serions en droit de penser que tout va pour le mieux et que les gens sont enfin heureux au travail.
Malheureusement cela est loin d’être encore le cas.
D’après les derniers sondages, seulement 9% des personnes interrogées s’estiment être heureuses au travail et éprouver un réel plaisir à se lever le matin pour aller travailler.
Vous imaginez-vous que 91% d’entre nous n’y prennent pas de plaisir !!!
Pourtant, travaillant au quotidien dans le Bien-être au travail, dans les changements de « process » de management, je peux vous dire que beaucoup d’entreprises (malheureusement pas assez) font de gros efforts pour améliorer les conditions de travail et certaines mettent en place de gros changements managériaux afin de permettre à leurs salariés d’être plus « heureux ».
Pourquoi tant de gens malheureux alors ? Me diriez-vous.
Parce que le Bonheur d’une personne ne dépend pas forcément de ce qu’elle vit, mais de la capacité qu’elle a de s’y adapter et je dirai même mieux … de la capacité qu’elle a de s’octroyer ce droit au Bonheur.
La métaphore de l’Orange !
Si vous mettez une orange sous pression, que sortira-t-il de cette orange ? Du jus bien évidemment.
Mais … du jus de cerise ? De pomme ?
Non … il sortira du jus d’orange.
De la même façon, lorsqu’une personne est sous pression, il ne sort de cette personne que ce qu’elle a en elle.
S’il sort du stress, du mal-être et de la souffrance, cette personne l’a donc en elle.
Les autres, les évènements, les contraintes ne seront que le « presse-agrumes ».
Ainsi donc, pour pouvoir être plus heureux au travail et dans notre vie de tous les jours, ce n’est pas forcément les autres et les évènements qu’il faut essayer de changer, mais c’est sa propre vision qu’il est nécessaire de modifier. Changer sa capacité de s’adapter émotionnellement à la vie qui nous entoure, à notre monde.
Cela sous-entend qu’il est nécessaire de prendre conscience de nos modes de fonctionnement, tant d’un point de vue physiologique qu’émotionnel.
Apprendre à nous connaitre et à nous comprendre.
Apprendre à se respecter au travers de notre alimentation, à respecter notre intestin grêle, le siège de nos émotions, apprendre à nous hydrater afin de permettre à notre système membraneux (les fascias) une meilleure adaptation.
Mais comprendre aussi « comment » nous fonctionnons et « pourquoi » nous réagissons ainsi. Connaitre nos valeurs, nos croyances, nos propres peurs.
Etre dans la conscience que nous sommes créateurs d’absolument TOUT ce qui nous arrive, de bien comme de mauvais, au travers de nos pensées et de nos émotions et que à partir de là, nous avons la capacité de faire un travail dessus, de les changer, de changer les mots que nous utilisons au quotidien.
Bref, de changer la VISION du monde dans lequel on vit, dans NOTRE réalité à l’instant T.
A partir de ce moment, et seulement à partir de là, notre réalité changera et nous pourrons aller vers plus de Bonheur et de Bien-être. À partir de ce moment, la jonction pourra se faire entre ce que l’entreprise met en place et notre capacité à le recevoir.
À partir de cet instant, NOUS pourrons faire partie de ces 9%, 10%, 11% … de gens heureux et nous saurons POURQUOI !!!