Nous avons toujours tendance à voir et à juger les événements au travers du filtre de nos expériences et de nos croyances.
Malgré les « cadeaux » ou les « malheurs » que la vie peut nous apporter, la vision que nous en avons peut être totalement modifiée par l’état physiologique dans lequel nous sommes ainsi que par les systèmes de croyances que nous avons.
Ainsi donc, quelle que soit la réaction d’une personne face à un événement, il est important que nous la comprenions sans être dans le jugement.
Nous comprenons donc que ce n’est pas ce qui se passe qui compte, mais que c’est la vision que nous en avons. Ce n’est pas ce qui nous arrive qui détermine nos réactions ou encore nos réussites et nos échecs, c’est la façon dont nous percevons les choses et réagissons aux événements qui fait toute la différence.
Le type de comportement que nous avons résulte de notre état physiologique mais aussi de nos croyances et de nos peurs. Cet état peut nous donner des ailes ou nous plomber, mais c’est notre état. C’est nous qui le créons de part notre vécu, et non l’environnement extérieur.
Nos croyances sont les filtres de la vision du monde que nous avons.
C’est cette vision qui fait que si nous croyons que quelque chose est vrai, nous nous mettons dans un état qui permettra qu’elle le soit.
Nos croyances donnent donc des « ordres » à notre système nerveux.
Si elle est positive, une croyance peut être un outil très puissant. Par contre si elle est négative, elle peut être un frein très puissant et destructeur.
Les croyances sont « l’étoile du Berger » qui nous guide vers un but en étant certain de l’atteindre. Que cela soit positif ou négatif.
Il n’existe pas de force plus puissante que celle de nos croyances.
Si l’on croit que l’on va réussir, on trouvera le moyen d’y arriver on mettra en place des pensées et des actions qui nous y aiderons.
Pour la même raison, si l’on est persuadé, donc si nous avons la croyance que l’on n’y arrivera pas, tout notre être ira dans ce sens et nous serons confrontés à l’échec.
Elles sont souvent tellement ancrées en nous que l’on en oublie leur subjectivité et elles deviennent définitivement des éléments qui prennent les rênes de notre vie.
Elles proviennent pour essentiel de nos parents, de notre éducation et peuvent évoluer au fil de nos expériences et de nos rencontres durant notre vie.
Elles sont non vérifiées et non vérifiables et pourtant nous les considérons comme acquises. Cela peut être, par exemple, la croyance que l’on a rien sans rien, qu’il faut souffrir pour être beau/belle, la croyance que l’on ne vaut rien ou celle que le monde est dangereux, ou encore celle que l’on doit rester avec des gens de son milieu social, etc. …
Toujours est-il que lorsque l’on a ce type de mémoire erronée, elle change totalement la manière que l’on a de voir la vie.
Elles changent donc nos pensées et donc par effet boomerang, les actions que l’on met en place et les réactions qui en résultent.
Elles font partie intégrante de notre vie sans même que nous y pensions et elles deviennent des « évidences », malgré leur subjectivité, au même titre que « le feu réchauffe » ou que « le soleil brille ».
Nous avons la fâcheuse tendance à répéter les mêmes erreurs, à reproduire dans notre vie des situations pas toujours agréables. Ceci ne vient pas du fait que l’Univers nous ait dans le collimateur, ni même à cause de la faute et de la responsabilité des autres, du système, mais bien à cause de nos peurs, de nos croyances, de nos modes de fonctionnement ancrés au plus profond de notre être, qui génèrent des pensées et des émotions appelant par résonance les situations désagréables que nous vivons.
Si nous les négligeons, si nous faisons comme si elles n’existaient pas, elle ne disparaissent pas pour autant et restent tranquillement tapies au fond de notre inconscient. Elles restent là, présentes, générant des situations et des conflits qui iront en s’amplifiant au fil du temps.
La solution si nous désirons sortir de ces conflits répétitifs, est de comprendre que nous sommes, par nos croyances les seuls générateurs de ce qu’il nous arrive. Il est donc important de pouvoir mettre un nom sur ces croyances et de décider de les effacer de notre mémoire.
Faites donc revenir ces croyances, ces peurs, ces mémoires erronées à la surface et à partir du moment ou elles reviendront à la conscience, elles quitteront votre inconscient et l’ « Univers » n’aura plus besoin de vous faire revivre toutes ces choses négatives qui vous pourrissent la vie.
Je vous propose donc un petit exercice qui ne vous prendra pas plus de dix minutes de votre temps et je vous invite sincèrement à le faire.
Prenez une feuille de papier et rédigez dessus, en vrac, toutes les croyances qui vous viennent à l’esprit. Ne réfléchissez pas trop, laissez faire votre esprit. Notez toutes les croyances, aussi bien celles dynamisantes que celles limitantes, celles qui n’ont l’air de rien et celles qui sont prépondérantes. Puis divisez les en deux listes, celle des positives dynamisantes et celle des négatives limitantes.
Maintenant, soulignez les trois croyances les plus négatives de votre liste et décidez définitivement qu’elles ne seront plus des freins à votre épanouissement.
Puis, essayez de transformer celles-ci dans leur aspect positif.
Enfin, notez toutes ces croyances positives et celles de remplacement sur un feuille et mettez celle-ci bien en évidence quelque part chez vous afin de l’avoir sous les yeux le plus souvent possible. A chaque fois que votre regard se pose dessus, remplissez-vous de gratitude et remerciez la vie d’avoir ces croyances positives qui vous aideront à aller de l’avant, à construire votre vie.
Ces croyances limitantes sont de véritables freins à notre épanouissement. Il est temps d’en prendre conscience et de décider de passer au delà de cela.
Rappelez-vous, comme le disait Jacques Salomé, « La porte du changement ne peut s’ouvrir que de l’intérieur ».
Alors … changeons !